Notre histoire

L’histoire des Oblates est liée à celle des Augustins de l’Assomption (appelés également assomptionnistes), congrégation que le Père d’Alzon avait fondée en 1845.


 
En 1862, lors d’une visite à Rome, le Père d’Alzon comprend que le Pape Pie IX souhaite que les Assomptionnistes créent une mission en Orient et aident les chrétiens bulgares à se rapprocher de Rome. Dès novembre 1862, le Père Galabert, assomptionniste, partait en éclaireur à Constantinople pour étudier la situation.Le Père d’Alzon le rejoint au printemps 1863.

Très vite, le Père d’Alzon et le Père Galabert comprennent que les Assomptionnistes ont besoin d’être secondés par une présence religieuse féminine. Le projet avance dans sa tête, il pense faire appel aux Religieuses de l’Assomption, qui finalement, ne peuvent donner suite.

Finalement, c’est grâce au Père Hippolyte Saugrain que les premières Oblates seront trouvées : des filles travailleuses et solides qu’il confesse.


Le 23 mai 1865, le Père d’Alzon bénit la maison de Rochebelle (proche de Nîmes), où s’installent les 6 premières Oblates. Le 24 mai, date officielle de la fondation, le Père d’Alzon dit la première messe dans la petite chapelle.

Plusieurs « co-fondatrices » sont pressenties, mais les événements ne se montrent pas favorables ! Malgré les complications familiales, après plusieurs hésitations, Marie Correnson accepte ce rôle. Elle commence un noviciat secret le 7 avril 1867. Elle prendra le nom de Sr Emmanuel-Marie de la Compassion. Elle a 25 ans.

Trois ans après la fondation, jour pour jour, le 24 mai 1868, cinq Oblates partent pour la Bulgarie (Andrinople) et se mettent au travail : pharmacie, dispensaire, école…Les soeurs ne cherchent pas à faire du prosélytisme en vue de conversions. C’est par la bonté, la prière, la générosité, la bonté, le témoignage d’une vie consacrée qu’elles devaient commencer leur oeuvre « oecuménique » (pour le rapprochement des chrétiens).